Êtes-vous heureux au travail ?

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Êtes-vous heureux au travail ?

| Par Mathilde Hardy • Le 20 / 02 /2020 • CADRE EMPLOI |

En poste depuis quelques années, votre situation professionnelle est confortable. En effet, vous connaissez l’ensemble de vos collègues et vous êtes capable de vous adresser à la bonne personne pour vous épauler dans votre quotidien. Vous maîtrisez à la perfection vos missions et vous ne vibrez peut-être plus autant qu’au premier jour. Mais au fond, êtes-vous heureux au travail ? Avec environ 220 jours par an passés dans la sphère professionnelle, l’épanouissement ne doit pas être anodin. Découvrez 3 pistes de réflexion dans cet article pour vous aider à faire le point sur votre situation et à faire le bon choix : rester en poste ou démissionner. Si vous n’aimez pas votre job, c’est le moment de vous donner l’ambition d’être heureux !

  1. Une rémunération satisfaisante pour être heureux au travail
  2. Les conditions de travail pour être heureux au travail
  3. L’intérêt pour son emploi
Êtes-vous heureux au travail ? Pour vous aider à répondre à cette question, nous vous proposons d’analyser 3 critères. Pour chacun d’entre eux, interrogez-vous sur votre situation. Analyse des réponses à la fin de cet article.

Une rémunération satisfaisante pour être heureux au travail

1er critère de réflexion sur l’épanouissement au travail : le salaire. Il est l’un des éléments indispensables du contrat de travail, très encadré par le droit du travail et l’une des principales sources de motivation des salariés. Pour 51 % des cadres français, gagner plus est une attente prioritaire en cas de changement d’emploi (Étude Cadremploi-Ifop, mars 2019). Vous estimez-vous bien payé ? Votre salaire vous satisfait-il ? Mesurez votre degré de satisfaction sur une échelle de 1 à 10. Pour correctement répondre à cette question, vous pouvez prendre en compte différents éléments tels que la capacité de votre entreprise à augmenter votre salaire ou votre chance d’avoir une promotion. Mais si vous jugez être mal payé par votre entreprise et que la politique salariale de cette dernière n’est pas à l’augmentation, c’est peut-être le moment de vous poser quelques questions si ce critère est primordial dans votre quête du bonheur au travail.

Les conditions de travail pour être heureux au travail

2e critère de réflexion pour répondre à la question êtes-vous heureux au travail ? : les conditions de travail. Elles recoupent plusieurs éléments :

  • L’équilibre vie professionnelle-vie personnelle : le bon dosage entre sa carrière et sa vie de famille contribue globalement à l’épanouissement au travail. Comment le mesurer ? Par exemple, si vos horaires de travail vous permettent de profiter de votre famille, de vos amis et de pratiquer des loisirs.
  • La déconnexion le soir et le week-end : loin de l’hyperconnexion, votre téléphone et votre ordinateur professionnels sont rangés. Vous savez déconnecter et votre employeur vous le permet.
  • L’environnement de travail : le travail en open space est une véritable source de nuisance sonore que vous ne supportez plus ? Ou vous vous sentez isolé dans votre bureau fermé ? Les locaux ou le matériel utilisé dans votre quotidien sont également importants dans votre épanouissement professionnel et participent à votre bonheur au travail.
  • Selon le curseur de chacun, l’ambiance au travail peut aussi être un moteur d’épanouissement professionnel.
  • Le télétravail est-il autorisé dans votre entreprise ? Est-ce un besoin de vous mettre au télétravail ?

Comment jugez-vous vos conditions de travail ? Équilibre vie pro/vie perso, droit à la déconnexion, charge de travail, environnement de travail… sont autant de critères à mesurer. Vous pouvez attribuer une note globale sur 10 pour répondre à cette 2e question.

L’intérêt pour son emploi

3e critère de réflexion sur l’épanouissement au travail : l’intérêt pour son emploi. Pour s’interroger sur son intérêt au travail, plusieurs questions méritent d’être posées :

  • Vous lever le matin pour aller travailler est devenu une corvée ?
  • Pire encore, le dimanche soir est synonyme d’angoisse ?

Si vous répondez oui à l’une ou l’autre de ces questions, il est fort probable que l’intérêt n’est pas le qualificatif premier à adjoindre à votre travail.

  • Au contraire, c’est avec le même entrain depuis votre prise de poste que vous vous rendez au travail ou les sujets sur lesquels vous travaillez vous passionnent ?
  • Avez-vous la possibilité d’avoir rapidement des responsabilités et des perspectives d’évolutions ?

Si vous répondez oui à l’une de ces questions, il est fort à parier que l’intérêt pour votre travail n’est plus à démontrer. Si l’intérêt pour son emploi n’est pas le moteur principal du bonheur au travail, il n’en demeure pas moins important. La perte de sens au travail, aussi appelée brown-out, peut laisser place à la démission comme acte de survie si pour vous l’intérêt de votre travail est gage de bonheur. Mais si de nombreuses personnes placent de bonnes conditions de travail en tête de leurs préoccupations, certaines considèrent leur métier comme une source de revenu, et s’efforcent de trouver du sens ailleurs (dans des loisirs par exemple).

Alors, êtes-vous heureux au travail ? Vous avez maintenant passé les critères d’argent, de conditions de travail et d’intérêt au crible. Quel bilan en tirer ? Vous cochez deux ou trois critères, votre travail ne semble pas être un frein à votre bonheur. À l’inverse, vous obtenez une note en dessous de la moyenne pour les trois critères ? Il semblerait que vous ne soyez pas ou plus heureux au travail. Mais pas de panique, rien n’est irrémédiable. C’est peut-être le moment de refaire votre CV, de prendre votre plus belle plume pour rédiger votre lettre de motivation et de trouver l’emploi de vos rêves sur l’un des jobboard comme Cadremploi.  Si vous n’aimez pas votre job, il est grand temps de changer !